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Amphisbène

Niveau de Dangerosité : Critique

Fréquence : rare

Race : sorteptilia wyvern serpentéiforme

Taille : lg : 6-8 m / ht : 2.5-3 m

Poids : 2.3 T

Description : corps serpentéiforme, quatre cornes par tête, peau verdâtre, ailes membraneuses ornées de plumes rouges, longue queue se terminant en une large tête de serpent.

Habitat : marais, désert, forêt, basse montagne, monticule rocheux

Moeurs : L'amphisbène est une des créatures les plus redoutées d'Ysarie. En effet, le nombre de victimes dues à une attaque de ce monstres sont d'autant plus courantes que cette créature est répandue sur le continent : de la plus épaisse des forêts jusqu'au désert, telle est l'étendue de son territoire.

L'expansion de cette créature s'explique facilemet par un arsenal semblant infini. En effet, les crochets et cornes de ce monstre auront tôt fait de dominer en puissance la plupart des créatures, tandis que les anneaux de son cou et de sa queue sont à même d'étouffer rapidement une proie de grande taille. De plus, sa précision de frappe n'a d'égale que sa mobilité puisque, extrêment agile malgré sa taille, un amphisbène peut aisément atteindre les quarante kilomètre par heures en se faufilant sur le sol, mais aussi grimper aux arbres et sur des parois parfois raides, allant même jusqu'à suivre à la nage une proie aquatique. Enfin, si les grandes ailes d'un amphisbène lui permettent bien de voler, son corps peu aérodynamique et souple l'empèchent de prolonger un vol, préférant aux cieux les hautes herbes d'un marais.

Mais ce corps à toute épreuve n'est malheureusement pas le seul atout de ce monstre. En effet, les crochets de ses deux têtes peuvent injecter un venin extrêment virulent, prévu pour tuer des proies de sa taille en quelques heures - autant dire qu'une dose de venin est parfaitement à même de tuer un humain adulte en quelques minutes, par fonte des yeux, coeur et poumons. Ce venin représente la plus grande menace pour un adversaire, mais n'est pas le dernier atout de ce serpent monstrueux. En effet, le regard d'un amphisbène est dit être si intense, qu'il plonge dans une transe incontrôlée celui qui y plonge son propre regard, laissant ainsi champ libre au monstre pour attaquer. Ce n'est par ailleurs pas la seule capacité attribuée aux yeux d'amphisbène : en effet, lors de la pleine lune, ce prédateur semble n'avoir besoin que de poser les yeux sur sa proie pour que l'énergie vitale de celle-ci s'évapore rapidement, jusqu'à une mort inévitable. Si l'on ajoute à cela le fait que les deux têtes de ce monstre, indépendantes et reliées mentalement, agissent avec une synchronisation déroutante, il est aisé de considérer cette créature comme une menace de tout instant.

En outre même que la plus affutée des épées n'est rien sans un bouclier solide, un amphisbène possède une panoplie défensive proprement remarquable. Il fut remarqué que, contrairement à la plupart des reptiles, les épaisses écailles de cette créature semblent l'affubler d'une résistance au froid impressionante, lui permettant de chasser de nuit comme en plein hiver sans éprouver de gêne. Son métabolisme semble également immunisé contre la plupart des venins connus, et ses têtes, possèdent une capacité de régénration stupéfiante, soignant leurs blessures presque immédiatement, et repoussant en un instant une fois tranchées, le corps même du monstre semblant être la seule cible efficace pour en venir à bout. Par ailleurs, il fut observé que ce sorteptilia ne dort jamais complètement, puisque l'une des deux têtes est toujours éveillée lorsque l'autre se repose.

Si les amphisbènes sont très hostiles les uns envers les autres, allant jusqu'à s'entre-tuer pour défendre leur territoire, ils semblent toutefois s'accorder une trève lors de la saison des amours, lors de Renaissance. La femelle, une fois fécondée, pond entre six et dix oeufs dans un nid dissimulé dans les hautes herbes ou sous un rocher, qu'elle comble de fourrure arrachée à ses proies pour y maintenir une température constante. Après trois mois au sein de l'oeuf, les petits, une fois sortis de leur coquille, se rassemblent et chassent en groupe, jusqu'à leur troisième mue, environ deux mois après leur naissance, à partir de quand ils se séparent et s'octroient un territoire, maintenant de taille suffisante pour y prétendre.

La longévité d'un amphisbène est évalué à environ 260 ans, après lesquels ils semblent migrer jusqu'au Val Carnassier pour y mourir. Il est dit que le fait de triompher d'un amphisbène lors de la pleine lune confèrerait un décuplement de puissance, mais ce dernier fait, n'ayant jamais été étudié avec précision, fait encore débat parmi la communauté scientifique, par manque de volontaires à l'expérience.

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