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Haaregnyoutaan

Dangerosité : Périlleux

Fréquence : légendaire

Race : féide sortifère sortarthropodia

Taille : ht : 5 m

Poids : 12 T

Description : sorte d'énorme singe trapu au poil long, surmonté d'une tête ornée de multiples yeux noirs globuleux, et dont le dos est protégé d'une sorte de cuirasse chitineuse. Les bras de cette créatures, au nombre variant entre 6 et 12, sont démesurément longs, contrairement à leur membres antérieurs, larges et atrophiés.

Habitat : forêt profonde, hissés au sommet d'arbres titans.

Moeurs : le Haaregnyoutaan est l'une des créatures les plus anciennes d'Ysarie, et fut longtemps considéré comme disparu, avant d'en avoir retrouvé des traces dans la Forêt Antique en 6847, puis qu'un spécimen fut observé en 7024. 

En effet, ces créatures sont très discrètes, et ne laissent aucune traces de leur passage, pour la simple raison qu'ils ne se déplacent jamais - ou du moins, pratiquement jamais. En effet, logé à mi hauteur d'arbres-titans, ces créatures semblent dormir en permanence, du fait qu'elles ne bougent pratiquement pas. Toutefois il n'en est rien. En effet, ces créatures ne dorment pour ainsi dire jamais, même si leur activité ne commence qu'à la nuit tombée.

Leur technique de chasse est tout à fait singulière, et a été le cause de disparitions inexpliquées durant des décennies. En effet, les bras d'un Haaregnyoutaan peuvent s'allonger à volonté, et sont articulés  de la même manière qu'un serpent, chacun des bras ayant une colonne vertébrale propre. Ainsi, ces membres arpentent la forêt à la nuit tombée, avançant à tâtons, afin de trouver une proie, que le sortifère repère grâce aux capteurs thermosensibles extrêmement développés des paumes de ses mains. Lorsqu'il en repère une, il suivra sa trace thermique jusqu'à y remonter, puis tentera de l'étrangler. En effet, les mains de Haaregnyoutaan peuvent exercer une pression effroyable, pouvant faire plier le métal par la simple force de leur doigts. Une fois la cible inconsciente, la main ramène le corps inerte en le traînant jusqu'à la gueule béante et dentue du Haaregnyoutaan, qui n'aura plus qu'à la dévorer vivante. En effet, pour une raison inconnue, ces créatures ne se nourrissent jamais de proies mortes. Cette technique de chasse n'étant pas adaptée à des proies trop proéminentes, ce monstre ne s'attaque qu'à des proies n'excédant pas la taille d'un sanglier.

Les nombreux yeux de cette créature lui permettent de repérer une éventuelle menace. Si une telle situation survient, les bras rejoignent tous le corps à une vitesse impressionnante, afin de le protéger à coups d'ongles tranchants et de tentatives d'étouffement.

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