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Brialtude, la Cité Blanche

Cette cité, perchée au sommet de la Montagne Claire, est l'une des plus anciennes d'Ysarie, considérée comme la plus imprenable d'entre toutes. En effet, sa position stratégique et ses ressources avoisinantes en font une cité imprenable et inassiégeables. La ville comporte trois ceintures de murailles cerclant la montagne, qui, en plus de leur intérêt en tant que protection, scindent la ville en plusieurs parties, dont la condition économique croît en fonction de l'altitude : ainsi, la ville basse est pauvre et laissée presque à l'abandon, tandis qu'au cœur de la ville haute prolifèrent marchands et bourgeois.

La ville est alimente en eau constamment grâce au Clair-Lac situé au sommet de la montagne et cerclé du premier anneau de la ville, s'étant organisée autour. L'importance de ce lac l'a hissé au rang de site sacré pour les autochtones, et fait l'objet de pèlerinage, notamment pour les cultistes de la Trinité de l'Onde, pour qui il s'agit d'un don d'Hymnestyal, la divinité de l'eau céleste.

 

Population : cette ville est peuplée de personnes de toute ethnie et milieu social, bien que la part de créatures civilisée y soit extrêmement faible. En effet, les Brialtidois sont réputés pour leur xénophobie à l'égard des créatures, et la milice locale traque chaque jour d'éventuels intrus, durement sanctionnés quant à leur présence, la sentence allant parfois jusqu'à la peine capitale.

Direction : Brialtude a la particularité d'être dirigée par 3 Ergërs. En effet, si Emuel Manükrön, le seul Ergër officiel, siège à la ville haute, deux autres Ergërs furent élus lors d'élections officieuses afin d'organiser la vie de la ville basse, celle-ci ayant été presque livrée à l'abandon par les grandes instances de Brialtude. La ville haute est protégée par la Garde d'Ivoire, milice réputée pour son intransigeance. Chaque milicien est doté d'une armure d'acier blanche, et d'une large hallebarde. 

Lieux notables : 

- le Temple d'Hymnestyal : ce temple érigé en l'honneur d'Hymnestyal est bâti tout en Pâleroc, sis sur un îlot au cœur du Clair Lac. On y forme certain des plus éminents hydromanciens, et s'y tiennent des cérémonies en l'honneur d'Hymnestyal.

- les Trois Lavoirs : ces trois établissements impressionnants, chacun situé dans un anneau différent de Brialtude, sont alimentés par la même arrivée d'eau issue du lac. Le premier lavoir tire donc son eau directement du lac, tandis que le second reçoit l'eau passée en aval du premier, et idem pour le troisième. Il est commun d'appeler ainsi chacun d'entre eux respectivement le "Clair Lavoir", le "Lavoir Trouble", et le "Lavoir Abyssal", en référence à l'aspect de leur eau respective. Il est dit qu'un groupe de citoyen de la ville basse essayèrent d'accéder à la ville haute en passant par la canalisation des Trois Lavoirs, mais le manque de preuves tend à confirmer qu'il ne s'agit que d'une rumeur.

- l'Aube des Voies : ce monastère espritiste, situé dans la ville basse, est le plus important édifice consacré à ce culte du continent, apportant aide à ceux qui la cherchent et connaissance à ceux qui la demandent. Là-bas y sont formés scribes et moines espritistes du meilleur acabit.

- Le Tombeau du Chevalier Inconnu : situé dans la ville basse, ce tombeau fait office de lieu de pèlerinage et de prière. En effet, on raconte que la sépulture qu'il renferme est celle d'une ancien chevalier valeureux ayant vécu lors de l'âge mort, dont le nom fut perdu, qui aurait défendu à lui seul une armée assaillant la ville, tandis que celle-ci était terrassée par la maladie (ces faits sont tirés d'un texte ancien transmis par le bouche à oreille, la Bataille du Chevalier Sans Nom). Nul ne sait de quelle armée il s'agirait, pourquoi la tombe fut faite en dehors des murs. La légende veut que ce chevalier resurgirait du tombeau si la ville devait faire face à un nouveau malheur d'envergure, afin de la protéger.

- Les Murs d'Ivoire : ces murailles ceintrant la ville haute sont intégralement taillé dans du Pâleroc, et sont de ce fait l'architecture la plus imposante utilisant ce matériau après la banque d'Ordiamé.

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