Ziglion
Niveau de Dangerosité : passif -> nocif
Race : sortornitéide
Fréquence : très rare
Taille : ht : 1.8 m
Poids : 80 kg
Description : sorte de grand oiseau aux petites ailes et aux pattes puissantes, terminées par trois doigts porteurs de griffes acérées. Le corps de cette créature est recouvert d'épines noires couchées vers l'arrière, et sa tête, hissée au sommet d'un long cou et surmontée de deux yeux ronds et noirs, est dépourvue de bec, au profit d'une longue trompe blanche.
Habitat : cœur de forêts anciennes
Mœurs : les ziglions sont des créatures pacifiques, arpentant la forêt à la recherche de fleurs, dont ils se nourrissent à l'aide de leur trompe, en aspirant le nectar. Mais au delà des fleurs ordinaires, ces créatures préfèrent par dessus tout les plantes aux propriétés magiques, dont ils reconnaissent l'odeur à plusieurs centaines de mètres.
En effet, au delà du fait que ces plantes ont un bien meilleur apport nutritif que leurs homologues classiques, les ziglions tirent parti de ce régime alimentaire d'une manière supplémentaire. En effet, le corps des ces créatures réagit très fortement avec la magie contenue par des plantes alchimiques, jusqu'à en obtenir momentanément les capacités. Ainsi, un ziglion s'étant repu d'une rose d'aube obtient une régénération accrue, tandis qu'un autre s'étant nourrit d'une plante vénéneuse sécrétera le poison dans ses épines. Cette particularité poussa de nombreux alchimistes à se lacer à la recherche d'un ziglion, dans l'espoir que celui-ci le mène à des parterres de plantes alchimiques - technique qui porta ses fruits pour certains.
Lorsqu'un ziglion se sent menacé, les épines de son dos se hérissent subitement, lui donnant une carrure plus imposante et dissuadant certains prédateurs de s'attaquer à lui. Toutefois, bien que ses griffes soient à même d'infliger de vives blessures, ces créatures de nature craintives préfèrent toujours la fuite à l'affrontement, pouvant atteindre une vitesse de pointe de 35 km/h de par leur musculature puissante - leur morphologie leur empêchant bien entendu de voler.
Les ziglions pondent lors de Renaissance, dans des nids de fougère à même le sol.