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Liantige

. Habitat : forêt ombragée

. Description : grand bulbe principal, une ou plusieurs mâchoires végétales au bout de tiges épaisses, deux "membres" uniques, l'un en forme de pointe, l'autre de ventouse.

. Comportement : cette plante est un parasite ; lors de sa phase de pollinisation, lors de Renaissance, si une créature s'approche trop du bulbe et a un système immunitaire affaibli, des pollens s'infiltrent en elle par voie respiratoire. Plusieurs semaines après, le comportement de la bête sera modifié, et un nouveau liantige poussera à l'extérieur du corps de l'hôte.

La bête cherchera perpétuellement à chasser, et n'aura plus besoin de dormir. Carnivore, le liantige puise dans les nutriments de son hôte, et se nourrit de ses proies à l'aide de ses mâchoires. Si l'hôte vient à être blessé, le liantige puise dans ses propres ressources pour le soigner. En effet, le bulbe principal contient des cellules souches à adaptations extrêmement rapide, que la plante puise dans des proies encore vivantes, et que la ventouse réinsufle dans l'hôte, le soignant de ce fait. De nombreux chercheurs ont essayé de reproduire le phénomène, sans succès.

Quelques cas de parasitage sur un humain ont été recensé, ce qui a permit de déterminer que les sujets à la contamination perdent toute conscience, et ne vivent que pour la survie de la plante.

Les études faites par l'alchimiste Idsauk Edoï ont mis en évidence que les hôtes parasités n'ont plus recours à la vue, mais obtiennent une perception à 360° de leur environnement grâce à des capteurs sensitifs de la plante : ces capteurs semblent réagir à la chaleur, puisque lorsque celle-ci est trop élevée, la perception de l'hôte en est réduite, jusqu'à la cécité. Cela explique notamment pourquoi les hôtes d'un liantige sont plus actifs la nuit que le jour.

Si un humain est parasité, le retirement du liantige est envisageable, mais se doit être le résultat d'une opération compliquée. En effet, les racines du bulbe sont profondément ancrées dans le corps jusqu'à la moelle épinière et le cerveau : il faut ainsi détruire les racines avant qu'elles atteignent ces organes, sans quoi l'opération est impossible, car détruisant irrémédiablement les tissus. Un sujet peut ainsi prétendre à une guérison avant que le bulbe n'ait excédé la taille d'une prune, ce qui survient en général neuf jours après la contamination, le bulbe apparaissant environ quatre jours après l'assimilation des pollens. L'opération quant à elle demande la présence d'un médecin aguerri et d'un alchimiste ayant atteint le rang de maître, sans quoi les risques de contamination du personnel soignant sont trop grands.

. Fréquence : très rare

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